130 KG DE ZAMAL VERS MAURICE : DEUX COUPLES AU COEUR D'UN TRAFIC à 2 MILLIONS D'EUROS

Mi avril dernier, dans le cadre d'une commission rogatoire, un quatuor était pris la main dans le sac de zamal. 130 kilos étaient prêts à partir vers l'île soeur. D'autre suspects, dont la tête de réseau réunionnaise, ont été également stoppés net dans leur projet aux bénéfices faramineux tant la demande est forte.

Le 13 avril dernier, les forces de l'ordre réalisaient un coup de filet en interpellant plusieurs individus mêlés à un trafic de zamal en partance pour l'île sœur. Une importante quantité, 130 kilos, de zamal avaient été saisis dans cette procédure initiée suite à des écoutes téléphoniques réalisés dans le cadre d'une enquête sur un  trafic distinct.

Deux couples avaient été interpellés et, plus tard, un autre suspect, pêcheur de son état, qui était parti, opportunément peut-être, en campagne de pêche au moment de l'arrestation de ses complices présumés. Tous ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants en bande organisée, certains n'ayant que le rôle de complice. L'association de malfaiteurs est également visée dans cette enquête menée par un juge d'instruction de St-Denis. Une qualification criminelle qui permet notamment aux périodes de détention provisoire de durer dans un premier temps jusqu'à un an.

 

De détention provisoire, il en a été question ce mardi à l'audience de la chambre de l'instruction. Marie Angelita ,G. gérante d'un snack bar dans l'Ouest du département, faisait appel du refus de sa demande récente de remise en liberté. La mère de famille est incarcérée au même titre que son conjoint dans cette procédure. Ce dernier est vraisemblablement un lieutenant alors que le marin pêcheur serait la tête de réseau. La mère de famille, née en 86 à La Réunion, est soupçonnée d'avoir laissé son fourgon à la disposition des trafiquants ainsi que son téléphone portable, tout en ayant conscience que ces éléments permettaient le trafic. 

À la revente, les produits saisis représenteraient environ deux millions d'euros et les mis en cause encourent 10 ans de prison. L'avocate de Marie Angelita a plaidé le contrôle judiciaire pour sa cliente, "une toxicomane criblée de dettes", qui participait au trafic afin de se procurer des stupéfiants qui la dédommageait. Mais les investigations judiciaires n'étant qu'à leur début, le parquet général décrivant "une organisation mafieuse" a requis la détention. 

Réponse des juges de l'instruction demain.

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