F1 – FERRARI : LES REGRETS DE SAINZ

Finalement cinquième du Grand Prix de Miami dimanche dernier, Carlos Sainz reste néanmoins persuadé qu'il aurait pu priver Lando Norris de la victoire. Mais pour pouvoir l'emporter, l'Espagnol estime qu'il aurait fallu qu'il repasse par les stands un tour plus tard qu'il ne l'a fait.

Après avoir goûté au podium à quinze reprises sans pour autant avoir le plaisir de sabrer le champagne, Lando Norris a fêté dimanche sa toute première victoire en F1 en s'imposant lors d'un Grand Prix de Miami marqué précisément par le choix de l'écurie McLaren d'apporter une dizaine de changements (et pas des moindres) aux monoplaces conduites par le jeune pilote britannique et son coéquipier australien Oscar Piastri. Carlos Sainz, finalement 5eme de la course après avoir été pénalisé de cinq secondes consécutivement à son accrochage avec Piastri, ne digère pas ce premier succès de Norris. Avec du recul, l'Espagnol est en effet certain que c'est sa Ferrari qui aurait pu passer la première devant le drapeau à damiers dimanche en Floride. L'ancien pilote McLaren estime en effet que sa victoire s'est jouée à un tour. Celui qu'aurait dû attendre son équipe pour le faire rentrer au stand au lieu de le faire un tour plus tôt, c'est à dire juste avant que la Safety Car n'entre en piste après la collision entre Logan Sargeant (Williams) et Kevin Magnussen (Haas).

Vasseur : "J'ai oublié ma boule de cristal"

Un choix fatal, à en croire un Sainz "frustré". "On était devant Norris avant l'arrêt au stand avant la Safety Car. Si nous avions fait un tour de plus, on aurait rattrapé la voiture de sécurité et on aurait pu gagner la course." Une analyse que ne partage pas forcément Frédéric Vasseur, qui préfère d'ailleurs s'amuser de ce mauvais timing qui semblait toutefois impossible à anticiper. "J'ai oublié ma boule de cristal, je ne savais pas que Sargeant et Magnussen allaient s'accrocher au tour suivant !", plaisantait le patron français de l'équipe Ferrari, qui déplorait en revanche l'incroyable erreur commise par les commissaires en envoyant la Safety Car devant Max Verstappen et non devant Norris, qui occupait pourtant la première position, comme la "lenteur" de cette voiture de sécurité. "C'était un très bon coup au final pour Lando." Pas de quoi consoler Sainz, qui regrettait de surcroît d'avoir "perdu beaucoup de temps" avec Piastri.

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