ESSONNE : DES GENDARMES OUVRENT LE FEU SUR UN FORCENé, LA VICTIME ENTRE LA VIE ET LA MORT

Ce dimanche 28 avril, à Limours, un homme souffrant de troubles psychiatriques a exhibé un fusil devant les gendarmes intervenus à son domicile, lesquels ont répliqué en ouvrant le feu sur le forcené. L’homme, atteint par plusieurs tirs, a été hospitalisé entre la vie et la mort.

Il était environ 22h30 quand les faits se sont produits dans un immeuble de la commune. Avec, au départ, une intervention médicale : le SAMU décide d’envoyer une ambulance privée au domicile de cet homme de 33 ans, en proie à de sérieux problèmes d’ordre mentaux. C’est sa famille qui a prévenu les secours.

Des pierres contre une ambulance

Sauf que le trentenaire aurait accueilli les soignants en jetant des pierres sur le véhicule de secours. L’ambulance repart aussitôt, la gendarmerie est prévenue. Quelques minutes plus tard, les membres du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) arrivent sur place.

L’ambiance se tend encore un peu : selon les premiers éléments portés à notre connaissance, l’homme aurait exhibé un fusil à la vue des gendarmes. A-t-il, ou non, utilisé son arme ? Ce point ne nous a pas été précisé.

L’homme héliporté en urgence absolue

Toujours est-il que l’équipe du PSIG réplique. L’un des militaires aurait tiré à plusieurs reprises en direction du forcené. Atteint par trois tirs, selon les premiers éléments, l’homme s’effondre grièvement blessé. Il sera transporté en urgence absolue, par hélicoptère, dans la nuit, à l’hôpital d’instruction des armées de Percy (Hauts-de-Seine). L’homme est placé dans le coma artificiel, son pronostic vital est engagé.

Jointe par téléphone, la maire de Limours, Chantal Thiriet, s’est refusée à tout commentaire. La gendarmerie de l’Essonne a fait de même, renvoyant vers le parquet d’Évry-Courcouronnes qui n’a, pour l’heure, pas répondu à nos sollicitations.

2024-04-29T08:17:46Z dg43tfdfdgfd