ESSAI NISSAN QASHQAI DE 190 CH

Le Qashqai fait le bonheur de Nissan depuis 2007. 4 millions d’unités plus tard, il tient un rôle toujours aussi important, en attendant l’application d’un plan de marche pour le futur, qui prévoit l’arrivée de 8 modèles électriques d’ici 2030, avec des batteries solides dès 2028. Le SUV phare de la marque s’offre un restylage de mi-parcours, l’occasion pour nous de le redécouvrir.

Le Qashqai fait le bonheur de Nissan depuis 2007. 4 millions d’unités plus tard, il tient un rôle toujours aussi important, en attendant l’application d’un plan de marche pour le futur, qui prévoit l’arrivée de 8 modèles électriques d’ici 2030, avec des batteries solides dès 2028. Le SUV phare de la marque s’offre un restylage de mi-parcours, l’occasion pour nous de le redécouvrir.

Une face avant transformée

La génération actuelle de Nissan Qashqai, nous l’avons essayée il y a environ deux ans. La version restylée arrivera dans quelques mois sur nos routes. On s’habituera alors de plus en plus à ce nouveau visage. Sa personnalité s’affirme avec une calandre surdimensionnée surnommée V-Motion, avec des écailles faisant référence aux armures des Samouraï d’après la marque.

 

Il fronce le regard, et dissimule ses phares principaux quelque part entre les deux bandes de leds constituant sa signature lumineuse de jour. Cette version N-Design en jette et joue la carte du dynamisme. A l’arrière, il évolue peu, mais toutefois l’accent a été mis sur les feux façon « cristal » à technologie OLED intégrant notamment des clignotants défilants. Un petit rien qui le distingue aisément de l’ancien. 

Des équipements améliorés

Comme vous pouvez vous en douter, pas de grand chamboulement à bord. Il faut tout de même noter que suivant les versions, l’Alcantara peut filtrer avec le cuir, ce qui lui donne un petit gout de raffinement plutôt inattendu. Nissan a installé une nouvelle ambiance lumineuse. Du côté des équipements, l’écran ne change pas, mais ils se sont offerts un tas de caméras pour une vision 3D avec 8 points de vue pour faciliter les manoeuvres. 

 

C’est tout? Non! Ils ont ajouté aussi la techno « invisible hood », qui comme son nom l’indique permet de voir à travers le capot. Notez toutefois qu’il ne s’agit pas d’une caméra, mais d’une image de ce qui se passe devant les roues, ce qui permet ensuite de savoir plus précisément où on les place. En dehors de ça, l’intégration de Google permet de télécharger des applications, notamment Waze sans avoir besoin de brancher son téléphone en CarPlay ou Android Auto (également disponibles). Côté habitabilité, statu quo. C’est bien à deux, moins à trois. Le coffre a la même capacité de 455 l. 

Agile et confortable

Une fois sur la route, on apprécie d’emblée le toucher de route de ce Qashqai, surtout sur les routes tortueuses de cette très jolie région de l’Algarve au sud du Portugal. La voiture se montre plutôt agile, sans compromettre fort heureusement le confort. Il faut dire que la concurrence, à commencer par le Renault Austral avec lequel il partage sa plateforme, met la barre à un haut niveau en la matière. 

 

Ce Nissan Qashqai sait donc rendre le voyage plutôt facile. En outre, des efforts ont nettement été faits sur l’insonorisation. On le doit à des vitres un tout petit peu plus épaisses (3,6 millimètres). Pour accompagner cet effort matériel, un système de réduction active du bruit complète le tableau. Il s’agissait de renforcer encore plus le sentiment de silence de fonctionnement de la motorisation E-Power. 

Un agrément moteur inégalé

Pour rappel, sous le capot est abrité un moteur 1.5 3 cylindres. Il alimente la batterie de 1,97 kWh qui donne son énergie au bloc électrique. Avec 190 chevaux, ce Qashqai on le savait déjà, ne manque pas de punch. On le doit à sa propulsion 100% électrique hyper coupleuse qui lui offre une bonne réactivité. Il en ressort également une souplesse de conduite très agréable et même inégalée dans le monde des hybrides. 

 

Nous aimerions que cet agrément se retrouve dans toutes les voitures mêlant deux énergies. Les moments d’activation du 3 cylindres se ressentent à peine. Lors des fortes charges, il donne de la voix, sans jamais atteindre le niveau d’emballement de ses confrères full hybrid à boite CVT. Il s’agit très clairement d’une solution plus douce, avec des sensations et un agrément proches de celui d’un SUV électrique. Sauf que côté consommation, on ne s’y retrouve pas, puisque notre moyenne tournait autour des 7 litres sur notre parcours mixte. 

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